samedi 24 novembre 2018

02 novembre 2018 - SAVOYEUX - Commémoration de tous les fidèles défunts - Année B


Jn 5,24-29

Chers frères et sœurs,

Nous prions aujourd’hui le Seigneur pour qu’il accueille nos défunts dans son beau ciel, et nous avons raison, car nous ne savons pas exactement ce qu’il en est pour eux.

Jésus nous dit assez clairement que ceux qui écoutent sa parole et croient en Dieu, qui font le bien, ressusciteront et vivront. Ceux-là échappent à tout jugement et passent immédiatement, dès maintenant, de la mort à la vie. Nous-mêmes, qui avons foi en Jésus, déjà maintenant, sans vraiment nous en rendre compte, nous avons déjà la vie éternelle en nous. C’est une grande force, et le motif d’une très grande joie. Mais c’est aussi une responsabilité. Nous pouvons prier et agir pour les autres.

Que se passe-t-il pour ceux qui font le mal ? Jésus ne dit pas qu’ils seront condamnés, mais qu’ils seront jugés. C’est-à-dire que leur âme sera pesée à l’aune de leur responsabilité et à la lumière de la miséricorde de Dieu. C’est là que notre prière peut avoir du poids. Nous pouvons intercéder pour eux et gagner le pardon du Seigneur.
Cependant, la miséricorde de Dieu est infinie. En réalité, il n’attend qu’un signe de la part de ceux qui ont fait le mal : un signe de regret, un signe de conversion, même tout petit. Sainte Thérèse de Lisieux avait prié intensément pour le bandit Pranzini, et, peu avant son exécution, celui-ci avait embrassé le crucifix qu’on lui tendait. Pour Sainte Thérèse, il était sauvé. Il faut que nous sachions que tous les saints du ciel, et tous les saints de la terre, prient sans cesse pour que nous donnions au Seigneur des signes d’amour à son égard, pour que nous vivions heureux.

Ne soyons pas dupes, chers frères et sœurs, du fait que nous sommes des gens complexes qui croyons et doutons, qui faisons le bien et qui faisons le mal. Saint Paul parlait du mal qu’on ne veut pas faire, mais qu’on fait quand même, et du bien qu’on voudrait faire, mais qu’on ne fait pas, par lâcheté, par paresse… Je ne sais pas faire la différence entre ceux qui ont fait le bien, et ceux qui ont fait le mal. En définitive, c’est le Seigneur qui sait, lui qui connaît le fond des cœurs. Pour nous, prions sans cesse les uns pour les autres. Tenons-nous par la main, tenons par la main nos défunts, et demandons au Seigneur sa miséricorde et la grâce d’entrer dans sa paix, sa joie et sa lumière, aujourd’hui et pour toujours. Jésus n’attend qu’un signe pour nous donner sa grâce. Amen.

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