dimanche 25 juin 2023

25 juin 2023 - MONT-lès-ETRELLES - 12ème dimanche TO - Année A

 Jr 20,10-13 ; Ps 68 ; Rm 5,12-15 ; Mt 10,26-33
 
Chers frères et sœurs
 
Ceux qui portent dans leur cœur la Parole de Dieu sont souvent confrontés à des persécutions, qu’elles soient morales, verbales ou physiques, pouvant aller parfois jusqu’au martyre. C’est ainsi qu’ont été persécutés les prophètes. De même en va-t-il pour les frères et sœurs de Jésus.
 
En réalité chacun d’entre eux subit quelque chose de la Passion de leur maître, le Seigneur Jésus lui-même. Et le motif de la persécution est aussi le même que celui de sa condamnation : tout simplement, que le monde refuse la présence et l’amour gratuit de Dieu, parce qu’il le perturbe. Le monde présent préfère rester dans son auto-suffisance pour tâcher de devenir lui-même comme un dieu.
 
Prenons une image. Lorsqu’on habite une maison qui n’est pas rangée, tant que l’on n’y allume pas la lumière, on ne voit rien et on s’accoutume au désordre ou à la saleté. Mais quand quelqu’un allume la lumière, alors quelle catastrophe ! Il y a deux solutions : soit on retrousse ses manches et on se met à ranger humblement, soit on éteint la lumière… et on reste dans son désordre !
 
C’est tout le problème de la Parole de Dieu, qui est la lumière du monde. Tant qu’elle n’y est pas proclamée, il peut y avoir du péché qui conduit jusqu’à la mort : tout le monde en souffre mais finalement on s’en accommode. Cependant, le jour où un prophète annonce la Parole de Dieu, où la Loi de Moïse est proclamée, où Jésus qui est lui-même la Parole de Dieu vient physiquement dans le monde, puis est proclamé par l’Evangile, alors rien ne va plus : soit il faut passer des ténèbres à la lumière – se convertir –, soit éteindre celui qui représente ou qui est lui-même la lumière. Et c’est ainsi que naissent les persécutions.
 
Jésus, toutefois, ne laisse pas ses frères et sœurs, ni les prophètes, sans réconfort. Si le monde présent est celui où les réalités sont voilées, cachées dans les ténèbres, où la parole de vie ne peut être dite que dans le secret, tellement le danger de la persécution est grand, jusqu’à mettre en danger sa vie humaine, il n’en demeure pas moins que les porteurs de la Parole de Dieu appartiennent déjà aussi au monde nouveau, celui où tout sera dévoilé, révélé en pleine lumière, où il sera possible d’en crier partout l’action de grâce, et cela éternellement.
On voit bien ici pourquoi les premiers chrétiens – et les chrétiens de tous les temps – n’ont jamais cessé de célébrer la messe, y compris dans les plus grandes persécutions : car la messe, c’est la manifestation toujours actuelle de ce monde nouveau. Elle est le rayon de lumière – le pain de chaque jour – dont nous avons besoin pour être fidèles en ce monde, dans l’attente de la manifestation définitive de la gloire de Dieu.
 
La fin de l’enseignement de Jésus est difficile à entendre : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi, je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » Jésus souligne ici notre entière liberté devant l’amour de Dieu qui nous est proposé. Nous avons vraiment le choix : accueillir la lumière dans nos vie et devenir nous-mêmes lumière, ou bien refuser celle-ci pour demeurer ensevelis dans nos ténèbres.
Cependant ce choix n’est pas si facile : il y a des choses en nous qui sont déjà lumière – par exemple du simple fait de notre baptême, et il y en a d’autres qui sont ténèbres, dont nous n’arrivons pas à nous débarrasser, et qui nous pèsent comme une croix. Et puis, nous savons que nous partageons une communion d’amour avec d’autres – et c’est lumière – tout en étant en conflit avec d’autres – et c’est ténèbres. Le bon grain pousse avec l’ivraie, et nous ne savons pas les départager. C’est le travail de l’Esprit Saint.
 
Aussi, frères et sœurs, tant que nous sommes dans le monde, qui parfois nous attire ou nous retient dans ses ténèbres, demeurons fidèles, avec joie, à la lumière du Seigneur notre Dieu, y communiant autant que nous pouvons à chaque messe ; prions-le sans cesse de nous délivrer du mal, et de venir illuminer le monde par sa gloire, dès que possible, pour notre plus grand bonheur.

lundi 19 juin 2023

18 juin 2023 - GRAY - 11ème dimanche TO - Année A

Ex 19,2-6a ; Ps 99 ; Rm 5,6-11 ; Mt 9,36-10,8
 
Chers frères et sœurs,
 
Il y a, dans l’appel des Douze apôtres et leur envoi en mission un rappel de celui que Dieu fit à Moïse au Mont Sinaï et son envoi en mission.
 
En effet, par la libération de l’Égypte et l’alliance qu’il lui a offerte, Dieu a élu le peuple hébreu comme un peuple particulier parmi tous les peuples de la terre : peuple fidèle à la Loi, peuple de prêtres, peuple saint, dont Moïse est le grand prêtre par excellence, intercédant auprès de Dieu et guidant le peuple dans ses voies, c’est-à-dire jusqu’en Terre promise.
 
Il en va de même pour les Apôtres, dans une dimension différente toutefois. Par le pardon des péchés et le baptême qu’il lui a offert, Dieu a élu l’Église comme une assemblée particulière parmi toute l’humanité : Église fidèle à l’Évangile, Église de prêtres, Église sainte dont Jésus est le grand prêtre par excellence, intercédant auprès de son Père et guidant ce qui est son Corps jusqu’à la communion des saints. Et dans cette mission de régénération de toute l’humanité, les Apôtres sont vicaires de Jésus : ils agissent comme lui, en son nom. Ou plutôt c’est Jésus lui-même qui agit à travers eux.
 
À lire les textes attentivement, cependant, il ne semble pas que la mission de Moïse et celle des Apôtres soit comparable. En effet, pour Moïse, il s’agit d’écouter la voix du Seigneur, de garder son alliance – c’est-à-dire sa Loi, d’être un royaume de prêtres, une nation sainte – c’est très sacerdotal. Tandis que pour les Apôtres, il est question d’expulser les esprits impurs, de guérir les maladies et les infirmités, de ressusciter les morts… Les Apôtres semblent être envoyés plus en direction des hommes que de Dieu, pour exercer parmi eux une activité de type caritative ou humanitaire. Moïse serait-il l’homme du Temple, tandis que Jésus serait celui d’une ONG… ?
 
Malheureusement, une telle lecture impliquerait que Dieu a changé d’avis ou qu’il tient un double discours à l’égard des hommes. Disons-le immédiatement : ce n’est pas possible.  Au contraire, la volonté de Dieu est unique et il n’a d’autre but que de rassembler dans son amour, dans sa communion, toute l’humanité.
 
Le peuple hébreu, le peuple élu, est précurseur de cette communion. Car être fidèle à la voix du Seigneur, garder son alliance, sa Loi, en se donnant à Dieu dans un acte personnel d’offrande sacerdotale, c’est déjà exercer la sainteté qui n’est autre que la perfection de l’amour.
Mais Dieu voit bien qu’en réponse à cet appel extraordinaire, même le peuple élu peine et s’égare. Victime de son infidélité, de ses trop nombreuses idoles, il se retrouve infesté d’esprits impurs, malade de toutes sortes de maladies spirituelles et corporelles, et d’infirmités pour ne pas dire perversités. Car quand un ange abandonne l’adoration de Dieu, il se transforme en démon. Voilà donc vers qui Jésus envoie les Apôtres, les brebis perdues de la maison d’Israël, pour qu’elles reviennent à leur vocation sainte, et se réconcilient avec Dieu.
 
Il n’y a donc aucune différence entre l’objectif de Dieu, de Moïse, de Jésus ou des Apôtres : il s’agit toujours que les hommes entrent dans la communion d’amour de Dieu. Le Seigneur Jésus l’a dit : « pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise », car la Loi est toujours la boussole qui conduit à l’amour de Dieu. Mais à ceux qui se sont égarés, il montre qu’un nouveau chemin est toujours possible, pour atteindre le même but. Et non pas seulement une terre promise en ce monde, même merveilleuse comme une sorte de fraternité universelle, mais la seule Terre promise véritable, qui n’est autre que la communion des saints.
 
Pour finir, on s’aperçoit que Dieu est toujours à l’initiative à l’égard de l’homme : d’abord par l’alliance d’amour offerte au peuple hébreu par l’intermédiaire de Moïse, et ensuite par la réconciliation offerte à toute l’humanité en Jésus-Christ. Comme le dit saint Paul : « La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » En effet, Dieu n’attend pas que nous soyons dignes de son grand amour. Il espère seulement qu’on désirera y répondre favorablement du mieux qu’on peut, en l’aimant lui, et pour lui, également notre prochain.
 
C’est bien pourquoi, tandis que le Corps et le Sang de Jésus – la sainte communion – nous est présentée, nous disons : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri. »

lundi 12 juin 2023

10-11 juin 2023 - COURCUIRE - VANNE - Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang de Jésus - Année A

Dt 8,2-3.14b-16a ; Ps 147 ; 1co 10,16-17 ; Jn 6,51-58
 
Chers frères et sœurs,
 
Le Seigneur notre Dieu sait très bien que nos vies ne sont pas un long fleuve tranquille, mais qu’il nous faut de temps en temps, et parfois sur de longues périodes, passer par des déserts arides, où nous sommes éprouvés, que ce soit intérieurement ou physiquement.
 
Le Seigneur notre Dieu sait aussi que sans son aide, son soutien, parfois nous ne pouvons pas tenir debout, ou nous relever, tellement la croix est lourde. C’est ainsi qu’il n’a pas abandonné les hébreux au désert, mais que durant quarante ans, il les a soutenus par le don de la manne. Ce n’était pas un pain qui provenait des hommes – car dans l’épreuve les distractions, les artifices et même les drogues ne suffisent pas à nous soutenir – mais un pain qui venait de Dieu lui-même : car il n’y a que lui qui soit en mesure de nous donner l’amour et la vie dont nous avons faim et soif pour être consolés et heureux.
 
Le Seigneur a rappelé cela aux Hébreux en leur disant : « N’oublie pas le Seigneur ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage… c’est lui qui, pour toi, a fait jaillir de l’eau de la roche la plus dure, c’est lui qui, dans le désert, t’a donné la manne, cette nourriture inconnue de tes pères. »
 
Pourquoi les Hébreux ne devaient-ils pas oublier ce don de Dieu ? Tout d’abord par simple politesse, n’est-ce pas ? Quand on nous fait un cadeau, le minimum est de remercier ! Mais il ne s’agit pas ici simplement de gratitude. C’est une prophétie.
Ce geste de la manne, pour soutenir physiquement le Peuple au désert, préfigure un geste immensément plus important, celui du don de Jésus-Christ lui-même pour que le Peuple de Dieu puisse vivre déjà maintenant de la vie éternelle.
 
En effet, Jésus explique à ses auditeurs qu’il est lui-même le « pain vivant, qui est descendu du ciel », et « si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ». Ainsi, recevoir Jésus, c’est non seulement recevoir de quoi vivre pour aujourd’hui, dans le cours parfois aride de nos vies terrestres, mais c’est aussi déjà recevoir ce qui constitue notre avenir : la vie éternelle.
 
Ce qui choque les auditeurs de Jésus, c’est qu’il dise : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair. » En effet, le Seigneur notre Dieu ne se moque pas de nous. Quand il se donne, il se donne totalement, et non pas de manière symbolique, superficielle.
En Jésus Dieu s’est réellement fait chair humaine, ce pourquoi il a réellement souffert sa Passion, il est réellement mort sur la croix et il est réellement ressuscité dans cette même chair transfigurée. Cela veut dire que nous, humains, qui sommes chair, parfois lourdement en raison de nos faiblesses ou de nos péchés, nous pouvons être sauvés et nourris de vie éternelle par Jésus.
Si Jésus ne s’est pas fait chair, si nous ne communions pas à sa chair, alors nous qui sommes charnels, nous ne pouvons pas être réellement sauvés.
 
C’est un point qui nous distingue radicalement des philosophies religieuses et du protestantisme, qui en restent au niveau des idées et des symboles : la foi chrétienne catholique et orthodoxe au contraire descend jusque dans le réel de la chair. C’est pourquoi par exemple nous communion réellement au Corps et au Sang de Jésus à la messe, et non pas à des symboles mémoriels ; et qu’un prêtre qui représente Jésus à la messe est nécessairement un homme et non pas une femme. Parce qu’en Jésus Dieu s’est fait chair pour nous sauver réellement jusqu’au plus profond de ce qui est charnel en nous.
 
Chers frères et Sœurs, on dit parfois que le christianisme est trop intellectuel, inadapté au concret de la vie des gens d’aujourd’hui et de demain, qu’il est déconnecté. Mais en l’espèce, le fait que le Verbe se soit fait chair, dit exactement l’inverse. Il n’y a pas plus réaliste que le christianisme. Et si cela n’est pas compris, c’est probablement que les gens sont aveuglés par trop d’idoles et d’illusions.
C’est pourquoi le Christianisme est fait pour les pauvres et les pécheurs, qui sont empêtrés dans leur chair, parce qu’il est un chemin de libération et de vie, par le Corps et le Sang de Jésus.

04 juin 2023 - PESMES - Solennité de la Sainte Trinité - Année A

Ex 34, 4b-6.8-9, Dn 3 ; 2 Co 13, 11-13 ; Jn 3, 16-18

Chers frères et sœurs,
 
La Trinité, tout le monde trouve cela compliqué : un seul Dieu en trois personnes… Mais en réalité, on ne peut pas faire plus simple ! Je vous donne un exemple pour comprendre.
 
Il s’agit tout simplement de l’usage d’une bonne paire de lunettes. De loin, on voit un peu flou, on voit un seul Dieu, mais quand on met ses lunettes, on distingue que dans ce Dieu, ils sont trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit-Saint.
Ainsi Moïse, distinguait mal les choses : il s’adresse au Dieu unique, Le Seigneur, bien qu’il constate que ce Dieu unique se présente à lui de trois manières : c’est d’abord un Dieu lointain qui es au ciel ; puis ce même Dieu descend dans la nuée pour se placer auprès de lui ; et enfin, Moïse découvre que ce même Dieu est aussi tendre et miséricordieux : il pardonnera les fautes et les péchés et fera de son peuple son héritage. Nous avons déjà là l’esquisse de Dieu Père qui est au cieux, de son Fils Jésus qui s’est fait homme parmi les hommes, et enfin de l’Esprit Saint consolateur et vivifiant, qui nous fait entrer dans la communion de Dieu.
Saint Jean, qui, lui, porte une bonne paire de lunettes, dit clairement que Dieu – le Père – a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique – Jésus – afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle – c’est-à-dire l’Esprit Saint. On voit bien que ce qu’a vécu Moïse au Mont Sinaï correspond tout à fait à ce que dit saint Jean dans son évangile. Moïse voyait un seul Dieu et saint Jean parle du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, et pourtant c’est exactement le même Dieu.
 
Finalement on s’aperçoit que pour voir le secret de Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, il faut avoir une bonne paire de lunettes. Cette paire de lunettes : c’est la foi.
 
Il est absolument essentiel de savoir que la foi ne vient pas de nous, mais c’est une lumière qui vient de Dieu : c’est un don de Dieu, qui se révèle lui-même.
Pour la plupart d’entre nous, nous avons été baptisés étant petits, incapables de dire la profession de foi. Alors ce sont nos parents et nos parrains et marraines qui l’ont dite pour nous. Ce sont eux qui, en la disant, nous l’ont donnée, pour que nous soyons baptisés. Et aujourd’hui, au jour de notre profession de foi, nous redisons cette même foi qu’ils ont professé pour nous au jour de notre baptême.
Mais eux-mêmes, nos parents, parrains et marraines, n’ont pas inventé cette profession de foi : ils l’ont reçue eux-mêmes de parents, parrains et marraines plus anciens, en remontant au long des âges, jusqu’aux premiers disciples de Jésus, jusqu’aux Apôtres. Quand on fait sa profession de foi, on ne fait que redire la même foi que nous ont transmise les Apôtres, et rien de moins, et rien de plus. Car les Apôtres ont connu Jésus vivant sur la terre, et le même Jésus vivant ressuscité d’entre les morts. Ils savent bien qui est Jésus ; ils savent mieux que nous. C’est pourquoi, si nous voulons avoir la bonne paire de lunettes, la vraie paire de lunettes qui fait voir en un seul Dieu, le Père, le Fils et l’Esprit Saint, il nous faut la foi des Apôtres, et rien d’autre.
 
C’est pourquoi saint Jean dit que « celui qui croit en Jésus échappe au jugement ; et celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu ». Tout simplement, celui qui croit – celui qui a la foi des Apôtres – voit clair et il voit le mystère de Dieu. Et s’il le voit, alors il est sauvé : il appartient déjà à la communion des saints. Mais celui qui n’a pas de lunettes ou une autre paire de lunettes, il ne voit pas ou il voit mal, et donc il se trompe et il risque de rater la marche, et la porte.
Il est donc très important pour tous les hommes d’avoir la véritable foi qui conduit à la vie éternelle, à la communion des saints. Or comment les hommes qui ne connaissent pas la foi pourront-ils la connaître si ceux qui l’ont reçue à leur baptême n’en parlent pas, ne la confessent pas ? On peut se lamenter que les gens perdent la foi, mais si nous qui en sommes héritiers, dépositaires, nous la gardons pour nous, comment peuvent-ils s’en sortir ? C’est pourquoi Jésus a dit à ses Apôtres : « Allez, par le monde entier, faites des disciples et baptisez-les au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. » C’est-à-dire : transmettez-leur la foi.
 
Chers frères et sœurs, si la foi est un don de Dieu, elle est aussi une vertu, c’est-à-dire un principe de vie. Quand on a foi en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, cela commande et doit commander toute notre vie, sans contradiction aucune. Nous savons bien que nous avons parfois du mal à croire, mais nous pouvons crier avec ce papa d’un enfant malade qui suppliait Jésus : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Or Jésus écoute toujours notre prière, surtout quand elle vient du plus profond de notre cœur. Car simple fait de prier prouve déjà qu’on a la foi.

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